
Nouvelles obligations pour les contrats d’assurance obsèques en 2025

L’assurance obsèques est une protection qui permet d’anticiper et de couvrir les dépenses de son enterrement ou de sa crémation. Dans un contexte de vieillissement démographique et d'augmentation des prix des funérailles, les attentes des assurés sont nombreuses.
Retour sur les évolutions du marché et les changements de contrats obsèques en 2025.
Pourquoi souscrire une convention obsèques cette année ?
Alimenté par plusieurs tendances de fond, le secteur de l’assurance funéraire connaît une progression constante.
Voici les principaux facteurs de cette hausse :
- Hausse des coûts funéraires : Selon un rapport publié en 2024 par l’UFC-Que choisir, les coûts funéraires s'élèvent en moyenne entre 4 000 et 5 000 €, qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation.
- Population vieillissante : Près d'1 Français sur 5 a désormais plus de 65 ans, favorisant ainsi la demande en solutions de prévoyances adaptées afin de soulager ses proches en cas de décès.
Dans ce contexte, souscrire une convention obsèques en 2025 apparaît comme une décision judicieuse pour anticiper les coûts croissants des funérailles et offrir une tranquillité d'esprit à ses proches.
Garanties et services des assurances obsèques : que veulent les assurés ?
Une évolution des attentes et garanties obsèques
Ère de transformation numérique oblige, on observe une mutation des demandes des assurés.
La souscription, la modification ou le suivi d’un contrat sont désormais plus simples. Les bénéficiaires peuvent effectuer leurs démarches en ligne, en quelques clics.
Par ailleurs, on voit apparaître de nouvelles offres disposant de garanties élargies. Outre les frais initiaux, la clientèle peut disposer de prestations complémentaires : rapatriement, gestion complète des obsèques…
Enfin, les obsèques éthiques respectueuses de l’environnement (cercueils recyclables, cérémonies naturelles), séduisent une part croissante des consommateurs. Le marché reflète l’évolution des mentalités face à la mort : les Français souhaitent désormais anticiper davantage, tout en respectant leurs convictions personnelles et écologiques.
De nouveaux acteurs pour financer ses obsèques
Le secteur du funéraire doit rester à l'écoute de ces nouvelles attentes sociétales et adapter ses services en conséquence. Les assureurs traditionnels doivent par ailleurs faire face à de nouveaux concurrents :
- Les structures mutualistes séduisent par des tarifs souvent plus accessibles et la mise en avant de valeurs solidaires.
- Les startups pouvant disrupter le secteur avec des services innovants, flexibles et digitalisés.
- Les banques élargissant leur gamme de produits pour intégrer des offres obsèques dans leurs solutions de prévoyance.
Vers des contrats obsèques plus responsables
Dépendant du Ministère de l’Économie, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) est un organisme créé en 2023, qui étudie et cherche à améliorer les relations entre les établissements financiers et leurs clients.
Le 8 octobre dernier, le comité a rendu un avis visant à faire évoluer la lisibilité et les garanties des assurances obsèques.
Découvrons les évolutions du cadre réglementaire mis en œuvre par cette réforme :
À partir du 1er juillet 2025, les assureurs seront tenus de fournir un tableau d'exemples normalisés pour les contrats d'assurance obsèques. Ce tableau devra indiquer le montant total des cotisations que l'assuré pourrait verser, en fonction de son âge de souscription, ainsi que la valeur de rachat du contrat après une certaine période de cotisations. L'objectif est de renforcer la transparence des contrats et de mieux informer les assurés. Le délai de carence sera limité à 1 an maximum, limitant ainsi la période sans couverture pour l'assuré après la signature de son assurance.
Afin d’offrir plus de flexibilité aux assurés, les assureurs seront tenus de proposer une alternative au règlement via la cotisation viagère, notamment à travers une option de cotisations temporaires.
Les clauses d'exclusion contractuelle seront limitées. Cette mesure vise à réduire les situations où l'assureur peut refuser le versement du capital.
Ces nouvelles réglementations visent à renforcer la transparence, la flexibilité et la protection des assurés. Les assureurs doivent proposer des contrats plus clairs, des options de paiement plus souples et des garanties élargies.
Cette réforme promet ainsi de mieux servir les intérêts des souscripteurs tout en modernisant un secteur en pleine mutation.