Arthrite : définition
Du latin arthritis, l’arthrite se définit littéralement comme une inflammation des articulations. Le terme « arthrite » regroupe en réalité plus d’une centaine de maladies provoquant des douleurs rhumatoïdes ou inflammatoires.
Qu’elles soient de nature infectieuse ou auto-immune, l’arthrite se manifeste à différents endroits du corps tels que le genou, la cheville ou même la racine des dents. On parle de monoarthrite lorsqu’une seule articulation est concernée, d’oligoarthrite pour 3 à 4 articulations touchées et de polyarthrite rhumatoïde lorsque 5 articulations ou plus sont impactées.
On distingue 2 grandes catégories de rhumatismes :
- Liés à une réaction auto-immune, les rhumatismes inflammatoires, tels que l’arthrite ou la spondylarthrite ankylosante, entraînent une inflammation et des douleurs au repos, en particulier la nuit.
- Les rhumatismes non inflammatoires tels que l’arthrose ou l’ostéoporose sont provoqués par des dégradations mécaniques liées à un frottement excessif des cartilages.
Maladie auto-immune, l’arthrite est à l’origine d’un dysfonctionnement de notre système immunitaire et peut, à terme, entraîner une incapacité. Cette pathologie chronique se manifeste de façon ponctuelle ou chronique, sur une durée de quelques mois ou pour toute la vie. Plus fréquente chez les personnes de plus de 50 ans, elle peut toutefois être présente dès l’enfance.
L’arthrite regroupe de nombreuses formes de rhumatismes tels que l’arthrite réactionnelle, l’arthrite infectieuse ou l’arthrite psoriasique. La polyarthrite rhumatoïde, s’attaquant à plusieurs articulations, est la plus fréquente.
L’arthrite touche 10 % de la population mondiale.
Les différentes formes d’arthrite
Il existe plus d’une centaine de formes d’arthrite différentes. Voici les plus fréquentes :
La polyarthrite rhumatoïde
Forme d’arthrite la plus fréquente, la polyarthrite rhumatoïde est une réaction auto-immune qui entraîne la destruction des cartilages et des os de plusieurs articulations. Plus fréquente chez les femmes, la pathologie apparaît généralement entre 40 et 60 ans et touche souvent les membres inférieurs, en particulier les mains et les pieds.
La pathologie entraîne des douleurs et des déformations et peut avoir de lourdes conséquences sur la santé si elle n’est pas prise en charge à temps. À terme, il est en effet possible que la maladie touche des organes comme le cœur ou les poumons. Les lésions engendrées peuvent entraîner un handicap ou une baisse de l’espérance de vie de 10 ans en moyenne.
L’arthrite réactionnelle
L’arthrite réactionnelle se déclenche à la suite d’une infection bactérienne (infection urinaire, digestive ou génitale) qui se propage à d’autres zones du corps. S’en suivent raideurs, gonflements et douleurs généralement au niveau des membres inférieurs, notamment les genoux, les orteils et les chevilles, souvent accompagnés de lésions oculaires ou cutanées.
Les symptômes surviennent de manière spontanée et peuvent durer de plusieurs semaines à plusieurs mois.
L’arthrite psoriasique
L’arthrite psoriasique (AP) est une forme d’arthrite inflammatoire qui se déclenche chez les personnes atteintes d’un psoriasis parfois dès l’âge de 20 ans. Plusieurs profils d’AP coexistent :
- L’arthrite psoriasique symétrique, forme la plus proche de la polyarthrite rhumatoïde,
- L’arthrite psoriasique asymétrique qui touche plusieurs articulations sur le même côté du corps,
- L’arthrite psoriasique distale qui se centralise sur le bout des doigts,
- L’arthrite psoriasique spinale qui affecte la colonne vertébrale,
- L’arthrite psoriasique mutilante, beaucoup plus rare, qui engendre la déformation des articulations.
Cette maladie se manifeste souvent par l’apparition de plaques rouges ou « squames » sur l’épiderme au niveau des articulations fragilisées. Les zones les plus touchées sont le cou, le dos ainsi que les doigts qui ont tendance à gonfler.
L’arthrite juvénile
Touchant les enfants dès l’âge de 3 ans, l’arthrite juvénile idiopathique affecte les os, les articulations ainsi que les muscles. Similaire à la polyarthrite rhumatoïde de l’adulte, la pathologie entraîne de la fièvre, des éruptions cutanées ainsi qu’une inflammation des articulations (chaleur, raideur, enflure, nodules…). La pathologie peut aussi toucher les organes internes tels que le foie, le cœur, les poumons ou les yeux.
La goutte
Pathologie chronique qui se manifeste par crise, la goutte est une inflammation articulaire liée à l’augmentation d’acide urique dans le sang. Ce taux augmente à la suite de l’ingestion d’aliments tels que la viande rouge, l’alcool ou les sodas. Filtré par les reins et évacué dans les urines en temps normal, l’acide urique, lorsqu’il se trouve en excès, conduit à la formation et au stockage de cristaux dans les articulations.
Certains facteurs peuvent favoriser les crises de goutte et notamment l’obésité, le diabète, l’insuffisance rénale, l’hypertension artérielle ou encore l’hyperlipidémie (surplus de graisse dans le sang).
Le lupus
Maladie encore difficile à diagnostiquer, le lupus entraîne souvent des inflammations articulaires et peut être à l’origine d’arthrite dans les mains et dans les pieds. Cette pathologie auto-immune entraîne l’auto dégradation des tissus organiques par le système immunitaire.
Cette maladie se manifeste différemment en fonction des patients. L’apparition de plaques rouges sur le visage est le symptôme le plus fréquent mais d’autres signes tels que des aphtes, une sensibilité au rayons UV, une diminution des globules rouges et blancs, des douleurs thoraciques ou encore une diminution de la fonction rénale peuvent survenir.
Deux types de lupus peuvent être diagnostiqués, le lupus spontané qui intervient sans cause particulière, et le lupus induit, souvent provoqué par une prise prolongée de certains traitements médicamenteux.
La spondylarthrite ankylosante
La spondylarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire des articulations qui affecte la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques du bassin. La pathologie apparaît chez les jeunes adultes et se développe dans un premier temps par une inflammation des tendons et des ligaments vertébraux. Les vertèbres vont alors « fusionner » entraînant rigidité et douleurs.
Cette maladie évolue rapidement et provoque de nombreux symptômes comme des sueurs nocturnes, une perte de poids ou encore une sensation de fièvre permanente. Les douleurs interviennent généralement au moment du lever et s’atténuent pendant la journée.
Quelle différence entre arthrose et arthrite ?
Appartenant à la famille des rhumatismes, l’arthrite et l’arthrose sont deux pathologies différentes. D’origine infectieuse, génétique ou métabolique (pour la goutte par exemple), l’arthrite est une affection inflammatoire des tissus qui impacte surtout les mains et pieds, les coudes et poignets, les épaules, les hanches, le bassin et les genoux.
Parfois présente dès l’enfance, ses douleurs qualifiées de « chaudes » se manifestent surtout au repos, notamment pendant la nuit.
L’arthrose est quant à elle un phénomène mécanique lié à l’avancée en âge qui apparaît chez les plus de 50 ans. La pathologie provoque une dégénérescence du cartilage des articulations, notamment des plus grosses, et en particulier celles du genoux, des hanches ou du cou.
Généralement associée à un surpoids ou un traumatisme physique, cette usure entraîne des douleurs dites « froides » lors des mouvements, lorsque l’articulation est sollicitée.
Peut-on avoir de l’arthrose et de l’arthrite ?
Souvent confondues, l’arthrite et l’arthrose sont pourtant deux affections différentes. Pour cette raison, il est possible de présenter les deux pathologies.
Les causes de l’arthrite
Les causes de l’arthrite auto-immune
L’arthrite dite aseptique est provoquée par une réaction du système immunitaire qui détruit les tissus des articulations. Les facteurs de cause de cette pathologie ne sont pas connus. Ce type d’arthrite agit sur de nombreuses parties du corps et peut même impacter certains organes comme les reins ou les poumons et provoquer des inflammations articulaires.
Les causes de l’arthrite infectieuse
L’arthrite infectieuse ou septique fait partie des différentes formes d’arthrite qui sont provoquées par la présence d’un champignon, d’une bactérie ou d’un virus dans l’organisme, qui, une fois dans le corps, va atteindre les articulations.
De nombreux germes tels que le staphylocoque, le pneumocoque ou le spirochète peuvent être à l’origine de l’infection. Dans le cas d’une arthrite infectieuse, une seule partie du corps est touchée. On parle alors de monoarthrite. Une opération chirurgicale est souvent nécessaire pour soulager l’infection.
L’arthrite microcristalline
Une troisième cause d’arthrite est associée à l’apparition de microcristaux dans les articulations. On pense notamment à la goutte liée à la concentration des cristaux d’acide urique dans les articulations. Cela peut également concerner d’autres types de microcristaux tels que le pyrophosphate de calcium, ou chondrocalcinose articulaire, qui envahit les zones cartilagineuses des articulations.
Quels sont les symptômes de l’arthrite ?
L’arthrite regroupe plus de 100 maladies articulaires. Parmi ces formes, la plus courante est la polyarthrite rhumatoïde. Cette maladie systémique, présente à plusieurs endroits du corps, provoque un dysfonctionnement du système immunitaire. De nombreux symptômes sont associés à cette pathologie entraînant des douleurs au niveau des zones lésées.
Les principaux symptômes de l’arthrite
L’arthrite se caractérise par des douleurs vives associées à une tuméfaction des articulations, elle-même causée par un épanchement articulaire –un surplus de liquide synovial dans les articulations–. Ce phénomène inflammatoire entraîne des raideurs, des rougeurs, des sensations de chaleur et parfois des nodules cutanés au niveau des zones touchées.
À la différence de l’arthrose, l’arthrite peut être aiguë ou chronique, c’est-à-dire qu’elle peut être passagère (quelques mois) ou se développer lentement tout au long de la vie. Ses douleurs inflammatoires ne sont pas soulagées au repos.
L’arthrite se caractérise de fait par des douleurs nocturnes, notamment en fin de nuit, nécessitant un « dérouillage » matinal de quelques minutes afin de faire disparaître les raideurs. Au-delà de la douleur physique, d’autres symptômes tels que fatigue et poussées de stress peuvent survenir.
L’arthrite de la main
La main et les doigts sont souvent touchés par deux types d’arthrite : l’arthrite rhumatoïde et l’arthrite psoriasique. Ces deux formes d’arthrite présentent des symptômes différents mais entraînent des lésions articulaires qui peuvent s’aggraver dans le temps.
La déformation des doigts ou de la main par une arthrite de type rhumatoïde atteint la membrane synoviale et va petit à petit impacter les ligaments jusqu’à toucher l’os. Cela engendre une inflammation des tendons qui va elle-même déformer les doigts et la main par gonflement ou courbure avec de fortes douleurs. Les cas les plus graves peuvent provoquer une rupture tendineuse et une incapacité à bouger les doigts.
Caractérisée par une hyperextension des articulations, l’arthrite rhumatoïde conduit à une déformation rapide des doigts, du poignet ou de la paume de main.
En cas d’arthrite psoriasique, ce sont la peau et les ongles qui sont principalement touchés. La pathologie peut toutefois se développer sur d’autres parties du corps (cuir chevelu, conduit auditif…). Touchant 5 à 20 % des malades atteints de psoriasis, cette arthrite entraîne un désaxement ou une ossification des articulations et des lésions aux ongles accompagnées de plaques rouges ou de squames ainsi que de fortes démangeaisons sur les mains.
L’arthrite du pied
En cas de douleurs articulaires du pied, les rhumatismes les plus courants sont la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante.
La polyarthrite rhumatoïde se caractérise par de fortes douleurs au niveau des tendons pouvant s’étendre jusqu’au talon d’Achille, voire à la cheville et au tibia. Les orteils peuvent également être endommagés et subir une déformation « en griffe » associée à un hallux valgus (déviation du gros orteil sur le côté).
Dans le cas d’une spondylarthrite ankylosante, ce sont des douleurs inflammatoires au talon et aux phalanges distales qui sont les plus fréquentes, avec une déformation des orteils en « saucisse ».
L’arthrite du genou
Toutes les formes d’arthrite peuvent impacter la santé du genou, qu’elles soit de nature aseptique, septique ou microcristalline. Il est souvent difficile d’observer une arthrite du genou à l’aide d’un examen physique, il est donc préférable de réaliser une radio afin de déterminer si le patient souffre d’un épanchement intra-articulaire, d’une déminéralisation ou d’un pincement entre lé fémur et le tibia.
Un examen biologique par ponction articulaire pourra également permettre de déterminer la qualité du liquide synovial.
L’arthrite de la hanche
L’arthrite est classée parmi les premières causes de douleurs à la hanche et se définie par de fortes douleurs au moment de l’effort ainsi qu’au réveil. Elle nécessite une « gymnastique » matinale pour éliminer la douleur.
L’arthrite de la hanche limite fortement le périmètre de marche et peut se révéler cause de boiterie. L’évolution de la pathologie n’est pas linéaire et varie régulièrement en fonction de la température, du climat ou des troubles de l’humeur, en particulier en période de stress.
Combien de temps dure une crise d’arthrite ?
Alternant phase de sommeil et phases de crise, l’arthrite se manifeste de manière intermittente. Variables d’une personne à l’autre, les périodes de crise, lorsqu’elles surviennent, peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois.
Au cours des crises, le patient ressent des fortes douleurs, des raideurs au niveau des zones impactées ainsi qu’une sensation de fatigue. La pratique d’exercices physiques légers permet de stimuler les muscles et d’augmenter l’afflux sanguin afin de permettre au cartilage de se maintenir en bonne santé.
Le diagnostic de l’arthrite
Diagnostiquer une forme d’arthrite est un processus long nécessitant différents examens cliniques afin de pouvoir identifier la pathologie. Le diagnostic s’appuie sur l’interrogatoire et l’auscultation du patient. L’évaluation pathologique varie en fonction du type d’arthrite.
Le diagnostic des arthrites aseptiques
Les arthrites aseptiques, comme leur nom l’indique, ne sont pas déclenchées par l’apparition d’un virus ou d’une bactérie mais par un dysfonctionnement du système immunitaire. Lors du diagnostic, il convient d’analyser les antécédents du patient, notamment pour savoir si ce dernier présente déjà des formes de pathologies aseptiques telles que des rhumatismes, du psoriasis, des uvéites ou d’autres maladies cutanées, neurologiques ou digestives.
Le diagnostic des arthrites septiques
La catégorie des arthrites septiques regroupe les formes réactionnelles et infectieuses causées par un virus ou une bactérie. Elles apparaissent notamment chez les personnes immunodéprimées, présentant des maladies chroniques telles que le diabète ou une insuffisance rénale ou menant une mauvaise hygiène de vie (alcoolisme, toxicomanie).
Cette pathologie peut être détectée par un prélèvement du liquide ou du tissu articulaire. Lorsqu’une infection virale est identifiée, une prise de sang est nécessaire afin d’identifier l’agent pathogène en cause. L’entretien avec un médecin généraliste permet de déterminer la source du virus (voyage, aliment, individu contaminé…).
Le diagnostic des arthrites microcristallines
Afin de diagnostiquer une arthrite microcristalline, le clinicien procède à une ponction articulaire afin d’identifier les microcristaux dans les articulations. Certains signes comme la manifestation de tophus, un antécédent de monoarthrite ou encore des troubles cardiovasculaires peuvent aiguiller le diagnostic.
L’examen physique
Il est important de différencier les douleurs musculaires, osseuses ou vasculaires des douleurs articulaires proprement dites. L’arthrite nécessite un diagnostic plus long et détaillé car elle concerne des parties du corps plus profondes.
L’examen physique consiste essentiellement à l’auscultation et la palpation du corps afin d’identifier des signes de rougeur, une enflure des articulations, des nodules inflammatoires ou des douleurs lors de mouvements amples.
Le bilan radiologique de l’arthrite
Le bilan radiologique permet de confirmer le diagnostic de l’arthrite et d’assurer le suivi de la maladie. Les radios mettent en lumière l’évolution de la maladie et aide à évaluer le niveau d’usure des articulations.
L’IRM peut intervenir dans un second temps afin de visualiser un œdème ou un abcès au niveau des parties osseuses. Le scanner, plus rare, peut permettre de détecter un potentiel épanchement articulaire.
Comment prévenir l’arthrite ?
Pratiquer de l’exercice physique
L’exercice est un bon moyen de maintenir sa masse musculaire et de consolider ses articulations. Il s’agit de réaliser des mouvements amples ainsi que des étirements, notamment en début de journée. Faire un sport tel que le vélo ou la natation permet par ailleurs de produire des endorphines qui soulagent les douleurs.
Il convient toutefois de rester vigilant et de pratiquer des exercices adaptés à son âge et ses capacités.
La thermothérapie
Les vertus de la chaleur permettent de soulager les douleurs de l’arthrite (bain chaud, application d’une bouillotte…). C’est également un bon moyen de se relaxer et de limiter les phases de stress qui accentuent la douleur.
L’usage du froid (douche froide, poche de glace…) permet quant à lui de prévenir l’inflammation.
Comment soigner l’arthrite ?
En fonction du type d’arthrite diagnostiqué, les traitements prescrits sont différents et adaptés à chaque cas.
Comment soigner une arthrite inflammatoire ?
En cas d’arthrite inflammatoire, les traitements prescrits sont généralement des anti-inflammatoires non stéroïdiens (cachets, crème…). Des injections de corticoïdes peuvent être nécessaires en complément d’un traitement de fond. L’injection d’acide hyaluronique aide par ailleurs à soulager la douleur car elle lubrifie les articulations.
Comment soigner une arthrite infectieuse ?
S’il s’agit d’arthrite infectieuse, une prise de paracétamol ou d’antibiotiques pendant une durée de 4 à 6 semaines peut être prescrite afin de soulager la douleur et combattre le germe. Il est possible qu’une opération soit réalisée afin de drainer le liquide de l’articulation contenant la bactérie.
En cas de forte dégradation de l’articulation, il est possible de poser une prothèse.
Les remèdes naturels pour soulager l’arthrite
Certaines bonnes pratiques ou traitements alternatifs peuvent contribuer à soulager l’arthrite. Il est ainsi recommandé de consommer des omégas 3 connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Le thé vert ou la curcumine (pigment du curcuma) sont également riches en antioxydants. La vitamine D permet de réduire l’inflammation.
D’autres plantes comme l’arnica, la grenade, les feuilles de chou, le poivre de Cayenne ou encore le frêne sont de bons agents naturels pour soulager les douleurs.